Brian McFarlan : I never needed anyone

Histoire

Vous parlez de moi. Super. Bon, très bien, puisque tel est le contrat. Je viens d'une bonne famille, très riche. J'ai tout ce que je veux, au moins quatre voitures de sports pour moi, une maison si grande qu'on dirait presque un château, une garde-robe remplie de fringue de grand couturiers, le rêve de plus d'une personne en somme. Et pourtant, croyez moi ou non, je ne suis pas heureux. Parce qu'être heureux n'est pas synonyme d'être riche comme beaucoup le croient, ceux qui prétendent le contraire sont des hypocrites, ou alors des imbéciles de première catégorie ! Vous ne pouvez pas vous imaginez combien j'aimerais pouvoir être comme tout le monde ! J'ai une famille de snob prétentieux qui se croient supérieurs à Rotchild lui même ( bien que l'orthographe du nom ne soit sans doute pas correcte, vous me comprenez ) et ils m'insupporte totalement. Si je n'avais pas insisté, je ne serai même jamais entré dans un lycée normal. J'ai dû batailler avec mes parents pour y parvenir et dès que je l'est pu, je suis partis de là. Grâce à ma tante, je suis un mineur émancipé, et je préfère et de loin cela. Mon père n'a qu'une ambition : que je devienne à mon tour un snob bourré de fric qui déteste les autres, comme lui. La seule chose qui me passionne, à savoir le chant, est pour lui la pire des conneries. Heureusement que je ne suis plus sous son joug, sinon je crois que je serai encore celui que je fus un jour. Lorsque je vivais encore chez lui, je n'ai pu m'empêcher de devenir une véritable merde. Je me droguais, je pensais qu'au lit des filles... ce genre de choses. Et la seule chose qui m'a permis d'arrêter mes conneries, c'est le chant. Parce que voyez vous, avez toute cette pression que me mettait mon père, et ce qu'il me faisait subir chaque fois que je n'était pas à la hauteur selon lui, je tombais dans la déchéance, un vrai voyou. Je préfère ne pas vous dire tout ce que j'ai fait, vous ne me croiriez pas, ou vous m'éviteriez d'office. Mais une part de moi, celle qui était attaché au chant, est ressorti le jour où l'on m'a fait entrer dans la chorale de mon école. Je ne sais pas pourquoi mais... j'ai changé. Totalement. Maintenant, j'ai une vision plus claire des choses, plus réelle, contrairement à ce que pensent les autres. Et de part mon caractère, beaucoup pensent aussi que je suis gay, mais peut m'importe. Le regard des autres ne compte pas tant que l'on sait qui on est vraiment. Or je sais exactement ce que je suis.